Collection Tracteurs Jacky Renaud

 

 

Jacky Renaud

Le plus gros collectionneur de tracteurs de France

Jacky renaud pratique

Jacky Renaud, 78 ans, est un des plus gros collectionneurs de tracteurs de France. Il sera dimanche à la fête de Mons. Où il fera des roues arrière avec ses engins. Et devinez quoi ? Devinez avec quel engin Jacky a débuté sa collection : "Mais le véritable choc a lieu à Cozes (17) au début des années 80, la première commune à organiser des fêtes des battages. Je suis tombé nez à nez avec un tracteur de la marque Société Française Vierzon. Un modèle 551 magnifique, le plus gros. J’étais lancé: j’avais le même chez moi, abandonné dans un coin". Il retourne à Cozes l’année d’après avec son tracteur rénové, cette fois en tant qu’exposant. Sa collection a commencé", lit-on dans la Charente Libre.

Renaud jacky portraut

Jacky Renaud pratique un sport très particulier. Fermement campé sur un de ses tracteurs géants - souvent son fameux engin vert pomme "Oliver" - le retraité de 78 ans s'adonne à sa discipline ..

 

http://www.vierzonitude.fr/2015/07/le-plus-gros-collectionneur-de-tracteurs-de-france-a-commence-avec-un-vierzon.html

PASSION FARMALL

Cette vidéo est un extrait, suite des 14 minutes de vidéo, photos et toutes infos à : http://www.chartres.tw/2009_06_28_19h... La fête des tracteurs, des modèles de 1939 à 1965, c'était Passion Farmall au Compa, ce dimanche 28 juin 2009, un collectionneur Jacky Renaud présente ses deux spécimens des années 40. Reportage vidéo du 28 juin 2009 de la télé internet de l'agglomération chartraine, http://www.chartres.tw

 

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Jacky Renaud fait se cabrer les tracteurs

Jacky Renaud a travaillé plus de mille heures pièce par pièce dans son atelier de Tonnay-Charente pour rénover entièrement ses tracteurs américains

Par David GAUTHIER, publié le 31 juillet 2015 à 11h14, modifié à11h27.

Jacky Renaud, 78 ans, est un des plus gros collectionneurs de tracteurs de France. Il sera dimanche à la fête de Mons. Où il fera des roues arrière avec ses engins.

Jacky Renaud pratique un sport très particulier. Fermement campé sur un de ses tracteurs géants – souvent son fameux engin vert pomme "Oliver" – le retraité de 78 ans s’adonne à sa discipline préférée: le "pulling" à l’ancienne.

"Il faut être un peu casse-cou", annonce-t-il d’emblée. Le principe est simple: le tracteur, attaché à un plateau par un câble, accélère pour se cabrer sur ses roues arrière. Depuis qu’il a découvert ce "sport", le collectionneur ne rate pas une occasion de lever l’avant de ses tracteurs vers le ciel. Il n’y manquera pas ce week-end, en tant que participant à la fête des battages de Mons.

Dans son atelier de Tonnay-Charente, près de Rochefort, Jacky Renaud a les mains noires de cambouis. Le mécano s’affaire, clé à molette à la ceinture, autour d’un vieux tracteur à la peinture orange craquelée. "C’est un anglais de marque Nuffield, récite-t-il en spécialiste. Le moteur est bloqué, je vais le démonter du châssis".

Depuis que son entreprise de travaux publics et démolition a mis la clef sous la porte en 1998, l’homme quitte rarement son bleu de travail. Il peut bichonner à plein-temps son immense collection – près de 80 engins – de tracteurs anciens. Jacky Renaud participe pour la deuxième fois à la fête des battages de Mons, demain et dimanche (lire l’encadré). Quelques tracteurs seront du voyage.

Cet amour dévorant pour le tracteur et la mécanique s’est forgé avec le temps. À 8 ans, le petit Jacky est à l’affût "du son des moteurs". Alors quand la voiture du boulanger de son village tombe en panne, le garçon parvient à glisser sa tête sous le capot pour observer l’artisan en pleine réparation.

"Il avait une Citroën C4, et passait chez mes parents deux fois par semaine. C’était ma première rencontre avec un moteur", se remémore-t-il avec émotion. Dans sa précipitation, il se brûle le bras sur le collecteur d’échappement.

"Mais je n’ai pas dit un mot!"

Sa première escapade au volant d’un tracteur arrive relativement tard, à 14 ans, quand d’autres enfants d’agriculteurs sillonnent déjà les champs à l’âge de cinq printemps. "C’était avec le tracteur américain de mes parents, dans leur exploitation à Saint-Hippolyte, en Gironde".

Mais le véritable choc a lieu à Cozes (17) au début des années 80, la première commune à organiser des fêtes des battages.

"Je suis tombé nez à nez avec un tracteur de la marque Société Française Vierzon. Un modèle 551 magnifique, le plus gros. J’étais lancé: j’avais le même chez moi, abandonné dans un coin". Il retourne à Cozes l’année d’après avec son tracteur rénové, cette fois en tant qu’exposant. Sa collection a commencé.

Une rénovation pièce par pièce

Jacky Renaud se promène avec fierté dans l’un des trois hangars qui abritent ses "bébés". Il connaît par coeur leur histoire. Comme celui-là – il le tapote avec précaution -, un américain de la marque Titan.

"Il est de 1916. Il a été importé des USA par la France pendant la Première Guerre mondiale pour se rendre sur le front à Verdun. Il n’y avait plus assez d’hommes ni de bestiaux pour bouger l’artillerie!"

Ceux-là sont moins anciens. Derrière la porte métallique d’un deuxième hangar, six énormes tracteurs américains sont stationnés, à l’abri du vent et de la pluie. Tous pèsent plus de six tonnes. Jacky Renaud pose une main avec délicatesse sur le "petit" dernier de la famille, un tracteur américain Massey-Fergusson 1150 rouge vif. Le bout du chapeau en feutre de Jacky n’atteint même pas le haut de la roue arrière.

Pour se procurer la bête, le collectionneur a usé d’un réseau bien en place. "Ces engins sont achetés par des Belges et des Hollandais lorsqu’ils sont en fin de vie aux États-Unis", explique-t-il. Via ses connaissances et des revues spécialisées tel que "Tracteur rétro", il flaire les bons filons.

Jacky renaud a travaille

Commence ensuite le plus intéressant: la restauration. Questionner Jacky sur l’origine des pièces relève pour lui de l’hérésie. "Oulah! Ce sont des pièces d’origine, évidemment! On remplace tout à l’identique. Même le moindre boulon." Uniquement des pièces américaines donc pour le Massey-Fergusson, la plupart glanées sur internet. Chaque joujou a nécessité "mille heures de travail".

Le même soin est apporté à la peinture, "avec la couleur d’origine, bien sûr". Jacky Renaud confie le tracteur à un de ses anciens employés. Trois mois de finition, pièce par pièce, sont nécessaires pour redonner à l’engin son lustre d’antan.

Roch

 

https://www.charentelibre.fr/2015/07/31/jacky-renaud-fait-se-cabrer-les-tracteurs-a-mons,2010232.php

Dans le dernier Tracteur Passion et Collection qui arrive en kiosque dès aujourd'hui retrouvez un article sur la disparition de notre ami Jacky Renaud

"DISPARITION – JACKY RENAUD – l’homme qui faisait cabrer les tracteurs"

Noret jean pierre

 

Jean Pierre Noret- Passion et Collection

Renaud fond tracteurs

Quand la ferme ouvre ses portes

Pour la presidente

Pour la présidente (à gauche), les dégustations ont toujours du succès.
© Crédit photo : Photo Alain Castel

Publié le 10/09/2015

 Il est devenu tradition qu’au seuil de l’automne, le marché fermier de la Varenne, né du groupement de 33 producteurs charentais, accueille clients et curieux lors d’une journée portes ouvertes, à la fois festive et gustative. Fruits, légumes, viandes et volailles, vins et laitages, miels, coquillages y sont à l’étalage.

Pour la première fois, la boulangerie Autrefois le Pain, qui s’est rapidement fait une réputation, s’est associée à la fête.

Bien qu’il ne vende aucun produit comestible mais du vitrage, l’établissement SolaBaie, dont les locaux mitoyens complètent le petit ensemble immobilier, souhaité aussi y prendre part ; son responsable s’en est même fait le sonorisateur et le dynamique animateur.

Veaux, vaches, cochons…

On ne peut évoquer la ferme sans y présenter quelques éléments emblématiques. Les tracteurs, d’abord, dont le collectionneur Jacky Renaud a garé sur les pelouses quelques beaux spécimens, notamment une pièce de musée, un Oliver Row de 1947

Oliver jaune

***.

Citons aussi les animaux de basse-cour, poules, canards, lapins, mais aussi moutons et agneaux, les gorets ou encore les abeilles, sans oublier Lolita, une jeune génisse de 4 mois que les jeunes enfants se sont plu à caresser.

Mais cela n’était que le décor. Dans les deux établissements précités, des tables de dégustations étaient largement ouvertes aux visiteurs. Ils sont, chaque année plus nombreux à les entourer. Quoi de plus tentateur, en effet, que pouvoir librement goûter les produits de bouche, tout particulièrement ceux spécialement cuits sur place. Devant poêles et rôtissoires, les gourmets étaient en effet très nombreux.

Coté animation, la journée était bien lotie avec la présence des danseurs du Country Road 66, l’épreuve de la plus longue épluchure de pomme, un concours de dessins et, pour les plus hardis, le concours du plus long lancer de charentaise.

Logo sud ouest

https://www.sudouest.fr/2015/09/10/quand-la-ferme-ouvre-ses-portes-2119349-1640.php

Jacky Renaud fait se cabrer les tracteurs

Par David GAUTHIER, publié le 31 juillet 2015 à 11h14, modifié à11h27.

Jacky Renaud, 78 ans, est un des plus gros collectionneurs de tracteurs de France. Il sera dimanche à la fête de Mons. Où il fera des roues arrière avec ses engins.

Jacky Renaud pratique un sport très particulier. Fermement campé sur un de ses tracteurs géants - souvent son fameux engin vert pomme "Oliver" - le retraité de 78 ans s’adonne à sa discipline préférée: le "pulling" à l’ancienne.

" Il faut être un peu casse-cou ", annonce-t-il d’emblée. Le principe est simple: le tracteur, attaché à un plateau par un câble, accélère pour se cabrer sur ses roues arrière. Depuis qu’il a découvert ce "sport", le collectionneur ne rate pas une occasion de lever l’avant de ses tracteurs vers le ciel. Il n’y manquera pas ce week-end, en tant que participant à la fête des battages de Mons.

Jacky renaud pratique

Dans son atelier de Tonnay-Charente, près de Rochefort, Jacky Renaud a les mains noires de cambouis. Le mécano s’affaire, clé à molette à la ceinture, autour d’un vieux tracteur à la peinture orange craquelée. " C’est un anglais de marque Nuffield , récite-t-il en spécialiste. Le moteur est bloqué, je vais le démonter du châssis ".

Depuis que son entreprise de travaux publics et démolition a mis la clef sous la porte en 1998, l’homme quitte rarement son bleu de travail. Il peut bichonner à plein-temps son immense collection - près de 80 engins - de tracteurs anciens. Jacky Renaud participe pour la deuxième fois à la fête des battages de Mons, demain et dimanche (lire l’encadré). Quelques tracteurs seront du voyage.

Cet amour dévorant pour le tracteur et la mécanique s’est forgé avec le temps. À 8 ans, le petit Jacky est à l’affût " du son des moteurs ". Alors quand la voiture du boulanger de son village tombe en panne, le garçon parvient à glisser sa tête sous le capot pour observer l’artisan en pleine réparation.

" Il avait une Citroën C4, et passait chez mes parents deux fois par semaine. C’était ma première rencontre avec un moteur ", se remémore-t-il avec émotion. Dans sa précipitation, il se brûle le bras sur le collecteur d’échappement." Mais je n’ai pas dit un mot! "

Sa première escapade au volant d’un tracteur arrive relativement tard, à 14 ans, quand d’autres enfants d’agriculteurs sillonnent déjà les champs à l’âge de cinq printemps. " C’était avec le tracteur américain de mes parents, dans leur exploitation à Saint-Hippolyte, en Gironde".

Mais le véritable choc a lieu à Cozes (17) au début des années 80, la première commune à organiser des fêtes des battages.

" Je suis tombé nez à nez avec un tracteur de la marque Société Française Vierzon. Un modèle 551 magnifique, le plus gros. J’étais lancé: j’avais le même chez moi, abandonné dans un coin ". Il retourne à Cozes l’année d’après avec son tracteur rénové, cette fois en tant qu’exposant. Sa collection a commencé.

Une rénovation pièce par pièce

Jacky Renaud se promène avec fierté dans l’un des trois hangars qui abritent ses "bébés". Il connaît par coeur leur histoire. Comme celui-là - il le tapote avec précaution -, un américain de la marque Titan.

" Il est de 1916. Il a été importé des USA par la France pendant la Première Guerre mondiale pour se rendre sur le front à Verdun. Il n’y avait plus assez d’hommes ni de bestiaux pour bouger l’artillerie! "

Ceux-là sont moins anciens. Derrière la porte métallique d’un deuxième hangar, six énormes tracteurs américains sont stationnés, à l’abri du vent et de la pluie. Tous pèsent plus de six tonnes. Jacky Renaud pose une main avec délicatesse sur le "petit" dernier de la famille, un tracteur américain Massey-Fergusson 1150 rouge vif. Le bout du chapeau en feutre de Jacky n’atteint même pas le haut de la roue arrière.

Pour se procurer la bête, le collectionneur a usé d’un réseau bien en place. " Ces engins sont achetés par des Belges et des Hollandais lorsqu’ils sont en fin de vie aux États-Unis ", explique-t-il. Via ses connaissances et des revues spécialisées tel que "Tracteur rétro", il flaire les bons filons.

Commence ensuite le plus intéressant: la restauration. Questionner Jacky sur l’origine des pièces relève pour lui de l’hérésie. " Oulah! Ce sont des pièces d’origine, évidemment! On remplace tout à l’identique. Même le moindre boulon. " Uniquement des pièces américaines donc pour le Massey-Fergusson, la plupart glanées sur internet. Chaque joujou a nécessité " mille heures de travail ".

Le même soin est apporté à la peinture, "avec la couleur d’origine, bien sûr ". Jacky Renaud confie le tracteur à un de ses anciens employés. Trois mois de finition, pièce par pièce, sont nécessaires pour redonner à l’engin son lustre d’antan.

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Date de dernière mise à jour : 30/12/2021

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