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Mécènes

 

Jérôme et Viviane de Witt

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Né en avril 1950 dans le Périgord français, Jérôme de Witt est le fils de Son Altesse Impériale la princesse Marie-Clotilde Bonaparte et du comte Serge de Witt. Après une carrière dans différents domaines, notamment les vins et spiritueux, le bâtiment, les voitures anciennes ou la finance, Jérôme de Witt décide de réaliser son rêve de posséder une manufacture horlogère.

En 2003, il fonde une petite entreprise à Vandoeuvres, dans le canton de Genève, avant de se lancer dans la construction d’une manufacture qui ouvrira ses portes à Satigny-Meyrin en 2007. Fondateur de la marque DeWitt, Jérôme de Witt participe largement à la création de montres très personnalisées, en particulier celles qui arborent les fameuses « colonnes impériales » en hommage à ses ancêtres.

Aujourd’hui, Jérôme de Witt co-dirige l’entreprise avec sa seconde épouse, Viviane, nommée CEO# en 2012.

Avant de rejoindre son mari, Viviane de Witt était propriétaire et dirigeante d’une maison de vente aux enchères à Paris.

http://fr.worldtempus.com/article/industrie-news/personnalite-et-interviews/dewitt-jerome-et-viviane-de-witt-18892.html

# CEO-Chief Executive Officer

Rédaction Marie Le Berre

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Viviane de Witt Président de société [ biographie ]

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Biographie mise à jour en temps réel

Au Who's Who depuis 1985

https://www.whoswho.fr/bio/viviane-de-witt_20713

 

Jérôme De Witt, baron rouge de l'horlogerie

Arrière-petit-fils de Léopold II de Belgique, marié à la comtesse Viviane Jutheau de Witt, il est né dans un château du Périgord, a vécu en Belgique, en France et a voyagé dans le monde entier. A Genève depuis 1995, c'est ici qu'entouré de grands talents, il a fondé sa propre société, Montres DeWitt SA, aujourd'hui de renommée internationale. Désormais président non exécutif, il trouve enfin le temps d'assouvir ses autres passions.

http://fr.worldtempus.com/article/dewitt-jerome-de-witt-baron-rouge-de-lhorlogerie-195.html

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Viviane et Jérôme de Witt, créatifs à plein-temps

Par Jean-Marc Raffaelli--11 décembre 2014 à 10:00

Viviane et Jérôme de Witt ont leurs racines en Corse.

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Photo par Gérard Baldocchi

La montre avec l’ADN de Napoléon c’est leur histoire...

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Viviane et Jérôme de Witt sont à la tête de la petite manufacture de haute horlogerie « DeWitt » créée à Genève en 2003. La dimension artisanale (même les pièces invisibles à l'œil nu sont fabriquées à la main dans ses ateliers) et le souffle de l'innovation (un palmarès de brevets) ont forgé la renommée internationale de la maison suisse.

Aujourd'hui, le couple, à la vie réglée comme une horloge, affole la trotteuse médiatique avec la fabrication insolite, limitée à quatre cents exemplaires, de montres qui contiennent l'ADN de Napoléon. Rien que ça. La nouvelle a aussitôt rebondi sur tous les fuseaux horaires de la planète.

Mais derrière cette idée unique, il y a l'histoire et l'itinéraire de deux belles personnalités qui se sont unies pour bien au-delà que pour le meilleur et pour l'Empire.

Ce qui a façonné le métal précieux de leur alliance, c'est la passion de l'art, le respect mémoriel des objets, l'érudition, la soif inextinguible de connaissances et de découvertes, la noblesse d'âme des philanthropes, la simplicité, la curiosité, sans omettre ce qu'elles ont sans doute de plus cher en partage, l'attachement indéfectible à la terre de Corse. Vivre pour l'art est devenu pour le couple un art de vivre.

Viviane de Witt, née Jutheau, est originaire Guitera-les-Bains, dans le haut Taravo, par sa grand-mère maternelle, Joséphine Lanfranchi. « Elle était très grande, avait les cheveux très blancs et les yeux très bleus ». Élevée à Monaco, son père a éveillé sa vocation pour l'univers de l'art en l'initiant à l'émotion et à l'excitation des ventes publiques du Palais Galliera.

Viviane sera en même temps que deux autres la première femme commissaire-priseur du pays. Pendant vingt ans, elle tiendra le marteau de l'hôtel Drouot et du Crédit municipal de Paris. Elle conserve encore quelques records du monde de vente, une œuvre du peintre contemporain Gaston Chaissac et une huile de Hans Hartung que l'art abstrait a hissé sur un piédestal.

Son plus haut fait d'arme, elle le raconte elle-même :

« Des amis possédaient une petite maison à Varengeville en Normandie où Joan Mirò avait séjourné à la fin des années trente. Sur le mur maître de la maison, l'artiste avait peint un énorme poisson, une étoile au-dessus de la cheminée et un personnage entre les deux fenêtres de la pièce. Ce Mirò monumental, sur son support de plusieurs tonnes, était à vendre. Il a fallu découper le mur avec la précaution du scalpel car sa surface était en sable marin pour l'acheminer jusqu'à Paris par convoi spécial, après avoir reconstruit le mur de la maison à l'identique. Comme l'œuvre n'entrait pas à Drouot, la vente s'est réalisée sur la scène du théâtre des Champs-Élysées. Elle a rejoint la plus grande collection privée de France…»

D'un premier mariage, Viviane avait aussi la nationalité suisse.

Installée à Genève, elle y a dirigé la célèbre Foire, créé un salon d'art de renom et consacré des ouvrages de référence sur des artistes contemporains.

Son époux, Jérôme de Witt, a une double ascendance prestigieuse : Jérôme, le frère cadet de Napoléon, et Léopold II de Belgique, lui-même petit-fils de Louis-Philippe Ier, roi des Français. Il est né dans le Périgord, au château familial de la Pommerie qui abrite aujourd'hui le musée Napoléon.

Mais son domaine de prédilection, c'est la terre qu'il cultive en bon paysan. Il a construit sa demeure de campagne de ses mains, pierre après pierre, à la fois forgeron, charpentier, maçon, jardinier.

« La personnalité, c'est plus important que la lignée, fut-elle merveilleuse,confie-t-il en toute humilité.Plus l'héritage du passé est écrasant, plus il faut puiser en soi la force de s'en affranchir et tracer sa propre route dans la vie ».

Jérôme de Witt est un homme avide de connaissances. Doué de ses mains, on l'a vu, il a la faculté de s'imprégner intellectuellement du talent des autres pour tendre lui-même vers l'excellence. « Le savoir n'est rien s'il ne donne pas la liberté de créer ».

Il allie à un esprit inventif une âme de bâtisseur. Sobrement, sans effet ostentatoire. Il a, à titre d'exemple, contribué à faire émerger du désert l'un des plus gigantesques ports pétroliers du monde, celui de Jubail, au Moyen-Orient.

Mais c'est sa passion immodérée pour la mécanique (il restaure aussi les voitures anciennes) qui lui a tenu lieu de passerelle entre l'infiniment grand et l'infiniment petit : la mécanique de l'horlogerie. Une rencontre providentielle avec un artisan horloger à Genève et le voilà pourvu de nouvelles ailes pour voler vers une quête technologique mais aussi intérieure.

« La mécanique des montres rejoint celle de la musique et les mathématiques. J'ai le sentiment d'être un chef d'orchestre ».

Un compositeur plutôt. Deux ans après avoir créé sa manufacture, il remporte le Grand prix de l'innovation, sorte de Goncourt de l'horlogerie, grâce à un concept révolutionnaire sur la mécanique du mouvement. En un rien de temps, Jérôme s'est révélé le digne disciple des Habrecht, Huygens ou Graham. A la bonne heure.

« Ce qui me fascine dans la montre, c'est cette concomitance intactile entre le temps réel et le temps virtuel ». Cette fois, il se mue en adepte de la philosophie mécanique chère à Bergson. Derrière le temps géométrisé, il y a un puits de sens qui donne la conscience d'un temps qui s'écoule différemment.

La marque DeWitt, c'est 800 créations, des ateliers dédiés à la recherche, des brevets de reconnaissance et des rêves de nouvelles découvertes qui habitent les nuits de Jérôme jusqu'à l'aube lorsqu'il retrouve sa table de travail.

De fil en… aiguilles, Viviane le rejoint naturellement, dans le rôle de la femme d'affaires pour concilier les rêves de son époux et la réalité qui permet de conquérir les marchés, de l'Amérique à l'Asie. C'est au cœur de la Chine profonde que le couple prend un peu plus la mesure de la portée universelle de Napoléon. Lui-même possède dans sa collection privée des objets personnels de son illustre ancêtre corse. Dont l'emblématique « sabre de Marengo » à la valeur symbolique considérable, le symbole de la résilience. Napoléon, dans sa deuxième campagne d'Italie, l'avait brandie pour redonner du courage à ses troupes et remporter contre les Autrichiens une bataille considérée par tous comme perdue.

Il y a quelques semaines, aux enchères de Fontainebleau, Viviane fait l'acquisition d'une mèche de cheveux impériale issue de la collection de la Principauté de Monaco.

Avant elle, le patron sud-coréen d'une grosse société d'agroalimentaire, avait acheté le bicorne à prix d'or. Il « trône », depuis, dans le hall d'entrée de son entreprise afin de renouveler chaque matin l'énergie de ses salariés...

L'anecdote a dû traverser un de ces rêves créatifs puisque germe chez les de Witt l'idée un peu baroque de fabriquer une montre en série limitée avec, à l'intérieur, méticuleusement logé sous le logo du… bicorne, un fragment capillaire de Napoléon. Dans le catalogue de leur manufacture genevoise, certaines pièces culminent à plusieurs dizaines de milliers d'euros. Mais ici, le prix de l'exemplaire en acier est de 10 000 euros. Le coup d'éclat médiatique était prévisible. Dans l'esprit du créateur, il ne s'agit pas d'un acte mercantile.

« Proposer une montre qui contient l'ADN de Napoléon, c'est le moyen d'offrir la possibilité d'accéder à un élément puissant de l'histoire universelle, de partager une passion, d'apporter, pourquoi pas, un surcroît de confiance. J'ai toujours considéré que l'ADN que je porte en moi me donnait davantage de devoirs que de droits, et la confiance est le premier moteur de la créativité ».

On ferait volontiers le tour du cadran avec Viviane et Jérôme de Witt que nous avons rencontrés chez Jean-Nicolas Antoniotti, le président de Femu Quì dont ils sont de dévoués administrateurs. Juste un dernier mot pour recueillir leur sentiment après les propos, dans nos colonnes, de Charles-Bonaparte, cousin de Jérôme, qui n'a pas apprécié l'idée de cette montre au sceau génétique improbable.

« Nous avons lu, mais nous appartenons à une famille qui privilégie la liberté d'expression et de pensée. »

Remettre les pendules à l'heure, c'est un métier.

https://www.corsematin.com/article/corse/viviane-et-jerome-de-witt-creatifs-a-plein-temps

 

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Publié le 28 Mars 2018

 

Date de dernière mise à jour : 21/08/2020

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